jeudi 4 avril 2013

L'Inde, vue à travers La mousson de Louis Bromfield, par Théa Mangatal.


L'Inde et la société indienne à travers La mousson de Louis Bromfield

I/ Introduction

Louis Bromfield est un auteur américain ayant séjourné aux Indes. Il s'est inspiré de ce voyage pour son roman La mousson ,  publié en 1937, parue 1987 en France.

Son roman commence en 1936 à Ranchipur en Inde. La mousson tarde, le terre s'assèche; récoltes et végétations ne poussent plus.

On suit le destin de différents personnages qui vivent ou séjournent à Ranchipur, parmi eux le Maharaja et sa femme la Maharani, les dirigeants de Ranchipur, et des colons comme Lord Ransom et les familles Smiley er Simon. Quand certains luttent pour la libération de l'Inde, d'autres cherchent à en tirer profit. Mais lorsque La mousson arrive et inonde Ranchipur, Hindoues et colons s'allient pour contrôler l'avancée de l'eau et la propagation du choléra.

II/  Le pays

Louis Bromfield décrit un  pays riche (végétation luxuriante, grande étendu de terre) mais inexploité par les hindoues qui laissent les colons s'approprier leur richesse. L'Inde est un vaste territoire où sont parlés différents dialectes et pratiquées différentes religions ce qui maintient les communautés indiennes séparées et donc moins fortes que si elles s'unissaient. La végétation  de l'Inde nous donne une vision exotique de ce pays bien que dangereux à cause des animaux sauvages qui y vivent comme les fauves et les serpents.

La mousson est un vent qui souffle six mois dans un sens et six mois dans l'autre, la mousson d'été apporte des pluies de l'océan sur le territoire indien.

Le livre est séparé en deux parties, la mousson intervient dans cette deuxième partie en faisant déborder les eaux d'un fleuve qui inonde Ranchipur. On comprend que les indiens dépendent de la mousson nécessaire à leurs cultures. Louis Bromfield se sert de la mousson pour abattre les barrières qui séparent colons et indiens. Ranchipur est une ville pauvre de l'Inde où la famine n'est pas étrangère, c'est une ville ancrée dans ses croyances qui l'empêchent d'évoluer.

III/ Les habitants de l'Inde

Ce roman donne deux visions de l'Inde radicalement différentes.

Celle de ceux qui espèrent assister au réveil d'une nation forte et à l'indépendance de l'Inde et celle de ceux qui détestent l'Inde son climat et ses habitants.

En général les Indiens sont décris comme un peuple pacifiste qui laisse les colons s'emparer de leurs richesses. On découvre les  mœurs des hindous, leur croyance pour les animaux sacrés ainsi que le système de castes qui les différencient. Parmi ces castes on distingue les bunyas, les intouchables et les brahmanes. Chaque classe correspond à une catégorie de métier.

Les hindous dont on suit le  destin ont des personnalités fortes, ils sont les acteurs du réveil de l'Inde. La Maharani a un caractère prononcé; elle impose le respect à son peuple, aux colons et aux hommes. Ses décisions sont appliquées . Après le décès de son mari elle prend la tête des opérations pour dégager l'eau de Ranchipur. Elle règle les conflits qui opposaient indiens et colons afin qu'ils travaillent ensembles.

IV/ L'histoire et le style de l'auteur

J'ai trouvé l'histoire intéressante car elle est très réaliste. Je trouve que l'auteur donne un peu trop souvent son opinion sur les personnages ou le contexte historique du récit. Les phrases sont un peu longues et le style un peu vieilli mais cela n'enlève rien à l'intérêt de l'histoire.

Synthèse

Ce livre m'a été conseillé par ma mère c'est un livre de 700 pages ce qui  permet de donner un bon rendu de la diversité de l'Inde. Grâce à ce roman choral, Louis Bromfield donne différents points de vue sur l'Inde  à travers de nombreux personnages. C'est une étude de la société indienne sous l'empire colonial. Louis Bromfield prend partie pour les indiens et présente leur mode de vie le système de caste principale cause des inégalités sociales, leurs croyance et les difficultés que leur impose la mousson.

 
Info pratique sur le livre

Prix: 11,79

Editions: Le livre de poche

Nombre de pages: 695

Disponibilité: la  bibliothèque de saint Maur, le CDI du lycée.

1 commentaire:

  1. 60 ans après ma première lecture,je relis « la mousson ».J’e me souviens parfaitement de l’intrigue,des personnages,preuve de l’intérêt que j’avais trouvé à ce roman.Et pourtant je l’ai relu avec autant de plaisir bien que différemment.L’éveil de l’Inde à bien eu lieu d ans des domaines différents,mais profondément qu’en est-il?Les traditions,la pauvreté,sont toujours là,paralysant l’évolution d’une grande partie des Indiens.
    Ce livre ne laisse pas indifférent et face à la pandémie actuelle encore moins.A lire et relire

    RépondreSupprimer