jeudi 4 avril 2013

Les Etats-Unis vus à travers Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell, par Diana Aitali.


I ) Présentation / Informations pratiques sur le livre :

La collection est Folio, ce livre fait 477 pages et le prix est de 4euros 99. Il est disponible au CDI mais également en bibliothèque, il y a aussi une adaptation cinématographie.


 

Autant en emporte le vent est l'unique roman de l'Américaine Margaret Mitchell, elle est née en 1900 et meurt en 1949,  Elle obtient avec ce best-seller le prix Pulitzer en 1937.

 


Elle grandit dans une famille aisée, durant son enfance, elle a été bercé par les récits sur la guerre et sur les héros du Sud qui se sont battus jusqu’au bout de leur force. Margaret Michell a vécu les consequences de la guerre de secession et a voulu transmettre ce que la Georgie avait affronté.

II ) La Georgie à travers l’oeuvre :

L’histoire se passe en 1861 en Georgie. Des rumeurs de guerre circulent car l’état de Géorgie a quitté l’Union pour devenir un état confédéré. Les sudistes veulent garder leur esclave et sont persuadés qu’ils sont parfaitement dans leur droit. Ils ne s’occupent de la guerre que pour alimenter leurs conversations.

III ) Habitants :

C’est l’histoire d’une jeune-femme nommé Scarlett O’Hara, courtisée par tous les hommes bons partis du pays elle n’a de yeux que pour Ashley Wilkes mais malheuresement pour elle, il est amoureux d’une autre femme, Mélanie Hamilton qu’il va épouser. Scarlett va finalement épouser le frère de Mélanie Hamilton par dépit. Son mariage ne fera pas long feu car son mari étant malade et mourrant va la laisser enseinte d’un garcon nommé Wade. Scarlett voit son avenir ravagé en pleine guerre de secession. Elle va en effet, se battre sur tous les fronts. Elle va revenir à Tara, sa ville natale qui a été dévastée. Elle va reconstruire son domaine paternel et épouser Rhett Butter, un homme qui avait retenu son attention lors d’une reception. Le couple s’installe à Atlanta mais leur relations sont difficiles. Ils ont un enfant qui décède, alors son époux decide donc de quitter la maison et l’abandonne. Scarlett O’Hara le supplie de rester mais rien n’y fait, elle décide donc de revenir seule à Tara.

IV ) Mon jugement sur l’histoire racontée dans le roman et le style de l’auteur :

J’ai beaucoup aimé ce roman malgré le fait que certaines dercriptions sont trop longues et que cela devient soporifique a certains moments. Il est dommage que la romance entre Scarlett et Rhett ne débute qu’a partir des trois quart du roman. J’ai surtout apprécié le personnage de Scarlett O’Hora qui est prête à tout pour sauver sa terre. On peut également voir la manière dont le peuple à vécu la guerre de secession et les consequences dans la vie des Sudistes.

Les USA, vus à travers Blackboy, de Richard Wright.


Black Boy, Richard Wright

Edition Folio, 444 pages, traduit de l’anglais par Marcel Duhamel, préface de Dorothy Canfield Fisher.

Le roman et l’auteur

Black Boy est le roman autobiographique du premier et du plus important romancier noir américain, Richard Wright. Richard Wright, est né en 1908 à Natchez dans le Mississipi, une région où la ségrégation raciale sévit à cette époque avec violence. Il raconte dans Black Boy sa découverte de la vie dans un climat de terreur : les évènements tragiques dont sa famille et ses amis sont victimes lui inspirent un étonnement qui devient vite une prise de conscience du racisme envers les noirs.

L’accès à la richesse et à une vie seulement décente est interdite aux noirs, qui sont condamnés à la résignation. Richard, enfant, se refuse à comprendre et à admettre. A quatorze ans, il écrit une longue nouvelle toute secouée d’indignation, aussitôt publiée par un journal local. Nouvelle stupeur : sa famille et ses amis s’écartent de lui ; il a osé exprimer ce qui ne doit jamais être révéler au grand jour : la révolte des noirs. Richard souffre d’une solitude qui n’a d’égale que sa faim. Il part dans le nord chercher du travail et s’installe dans un quartier sordide.son premier roman Native son paru en 1940, lui confère une renommée immédiate. Black Boy confirme son talent et sa réputation. Richard Wright a ainsi ouvert la voie aux écrivains de couleur.

 

Le pays à travers le livre

De son enfance dans le Mississipi jusqu’à son départ pour le Nord des Etats Unis, Richard n’aura de cesse de dénoncer la ségrégation des afro-américains. Dans cette Amérique raciste du 20ème siècle, les blancs privent les noirs de leur humanité à telle point que les noirs s’imposent eux-mêmes une soumission sournoise pour survivre aux blancs. Journaux racistes, lynchage des noirs, interdiction d’avoir un travail décent sont le quotidien des afro-américains.

Il ne faut pas oublier que l’esclavage a d’abord été aboli dans les états du Nord des Etats Unis avant d’être aussi interdit dans les états du Sud. Cela explique en parti que la ségrégation y règne de manière beaucoup plus prononcée que dans les états du Nord. Même 80 ans après l’abolition totale de l’esclavage l’homme noir n’a toujours pas accès à la liberté. Leur vie est comme enchainée à la discrimination. Richard dénonce et combat cette injustice à travers cette œuvre de rébellion intellectuelle. Pour la première fois un grand romancier parle de ses frères noirs et attire sur eux l’attention du public.
  
Mon avis personnel
 
Ce roman m’a permis de comprendre les conditions de vie extrêmement difficiles des noirs américains et leur combat pour être traités d’égal à d’égal  avec les blancs. J’ai aimé ce livre malgré des moments assez longs et une vision vraiment négative des blancs dans leur ensemble.

La Sicile, vue à travers Le guépard de Tomasi Di Lampedusa, par Phoenix Kaplon.


LE GUEPARD Giuseppe Tomasi Di Lampedusa

 

Présentation :

Le guépard (Il Gattopardo)est un roman écrit par Giuseppe Tomasi Di Lampedusa son unique d’ailleurs car il a écrit ce livre aux dernières années de sa vie. Il est édité par Feltrinelli en 1958 et traduit de l’italien au français en 1959 par Fanette Pézard. Ce livre comporte 252 pages et huit chapitres.

 

1.    Le pays a travers le roman :

L’histoire se passe en Sicile, à Marsala. La Sicile est décrite par son climat aride en cette fin d'été ; Elle est montrée la fin du XIXe.

Les Siciliens sont décrits comme des personnes nonchalantes (le père de Don Fabrizio Corbera). Nous sommes au cœur des tourments révolutionnaires italiens du Risorgimento (de la renaissance) c’est donc une vision de l’Italie bien différente de celle qu’on peut s’imaginer actuellement. C’est la transition entre un ordre ancien et un nouvel ordre.

 

2.   les habitants, leurs moeurs et leur civilisation à travers le roman

Les habitants présents dans ce roman sont des personnages issus de l’aristocratie : Don Fabrizio Corbera,prince Salina ; Tancredi Falconeri, un noble ; Don Calogero Sedàra, riche propriétaire sicilien ; Angelica Sedàra sa fille ; Concetta Salina, fille du Prince ;Père Pirrone, jésuite ; Don Ciccio Tumeo, compagnon de chasse du prince et Bendicò, le dogue allemand du prince. Les mœurs du prince Salina qui est le Guépard, sont ses nombreuses récompenses pour ses découvertes en astronomie et en mathématiques et ses parties de chasse. Il a une supériorité intellectuelle qui lui permet d’effectuer de grandes choses.

 

 

4 . Bref jugement critique et conseils de lecture :

J’ai trouvé que ce livre faisait voyager à travers l’Italie, il y a une ambiance mélancolique qui est plaisante, puis quelques citations qui m’ont plu « Si nous voulons que tout reste pareil, il faut que tout change ». La passion de la Sicile se ressent à travers la lecture. Je conseille ce livre pour tous les passionnés de l’Italie.

La Rome antique vue à travers Le Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar, par César Vallet.


Les Mémoires d’Hadrien

 

 

Les Mémoires d’Hadrien  de Marguerite Yourcenar est un livre de 316 pages qui paraît en 1958. Il est écrit sous forme de lettre que l’empereur Hadrien dédie à son petit fils : Marc Aurèle. Marguerite rédige ce livre à 48 ans, il lui vaut une réputation mondiale. Elle est la première femme à être élue à l’académie française en 1980. Elle grandit en France mais aussi à l’étranger : Italie, Grèce, Suisse.

 

 

Hadrien gouverne Rome de 117 à 138 après J.C. A cette époque, Rome est un empire, il cherche à la réorganiser, d’un point de vue financier, géographique et économique. Hadrien n’ayant pas hérité de l’esprit guerrier de ses ancêtres, il cherche à pacifier l’empire en consolidant les frontières (d’où le mur d’Hadrien). Pour ce faire, il sillonne l’Empire durant 10 ans et octroi à de nombreux peuples conquis le droit de citoyenneté romaine. Il règne cependant en empereur autoritaire et est passionné des lettres et des arts.

 

 

Hadrien décide donc de rompre avec la politique expansionniste de Trajan (son prédécesseur), il possède un caractère plus pacifiste et souhaite avant tout renforcer Rome de l’intérieur. Cependant, sous son règne, les populations de l’empire furent dirigées autoritairement et les révoltes punies sévèrement. Hadrien a su renvoyer de lui une image d’homme pacifique mais dur et parfois même cruel. Il eu du mal à afficher une bonne impression de lui auprès des romains en raison de son contrôle sur le Sénat qu’on jugeai trop strict. Mais afin de s’attirer la sympathie du peuple, il va jusqu’à rembourser les dettes et remplit  les caisses de l’état.

 

 

Ce livre m’a tout d’abord intéressé car il porte sur une période et sur une région qui me passionnent. L’idée d’écrire ce livre sous forme d’une autobiographie m’a beaucoup plu. Je recommande ce livre à tous ceux qui s’intéressent à l’antiquité romaine.

 

7 euros à la Fnac, collection FOLIO., disponible au CDI.

La Martinique, vue à travers la rue Case-Nègres de Joseph Zobel, par Laëticia Dos Santos


La Rue Cases-Nègres,

de Joseph Zobel


I-Présentation


La rue Cases-Nègres est un roman autobiographique de Joseph Zobel. Joseph Zobel né le 26 avril 1915 à Rivière-Salée en Martinique et mort le 17 juin 2006 à Alès , est un romancier et poète martiniquais , considéré comme l'un des auteurs les plus significatifs de la littérature antillaise . Né dans un foyer martiniquais très modeste, il tire de son enfance un roman , La Rue Cases-Nègres qui est là où il habite dans l'histoire, et qui a été porté à l'écran pas Euzhan Palcy en 1982.

L'action du roman se déroule en Martinique dans les années 1930. Il est paru en 1950 et raconte le quotidien d'un enfant noir nommé José, qui découvre l'école , et de sa grand-mère surnommé M'man Tine dans les plantations de canne à sucre.

II- Pays


A travers ce roman on peut voir que dans les années 1930 la Martinique était loin d'être celle que l'on connaît maintenant.

Le travail est très dur dans les plantations de canne à sucr , où les békés exploitent la main d'oeuvre agricole dans les champs de canne à sucre.

Les études sont chères, la grand-mère de José sue sang et eau dans la plantation pour que son petit-fils puisse faire des études et partir pour Fort-de-France avec une bourse.

Historiquement parlant, la société martiniquaise est jeune. L'abolition de l'esclavage ayant eu lieu en 1848, sa structuration réelle en incluant toutes ses composantes remonte à peine à la fin du 20ème siècle et du 2ème siècle. Aussi, la présence de l'histoire est bien réelle et en avoir une connaissance, même dans ses grandes lignes, apparaît comme un des traits essentiels au visiteur qui souhaite cerner et comprendre le contexte de l'environnement qui s'offre à lui .

III - Les habitants de la Martinique


Le roman montre que les enfants des années 1930 en Martinique,  aimaient apprendre à l'école, mais n'avaient pas tous la chance de pouvoir y aller. José lui,  était espiègle, mais il adorait l'école et connaissait  bien le précepte de son maître d'école pour qui l'instruction est « la clé qui, après la fin de l'esclavage, ouvre la seconde porte de notre liberté ».

En Martinique, il y avait une colonie appelés les békés ou colons , qui était mal vus par les autres et assez rejetés . C'est même pour cela qu'un ami a José,  nommé Léopold se fera arrêter par la suite , pour avoir été fils de békés.

IV - Histoire et style de l'auteur .


J'ai bien aimé l'histoire car elle était assez facile à comprendre comme l'écriture de l'auteur . Et elle était aussi très intéressante et réaliste.


V- Synthèse


Ce livre m'a appris les difficultés qu’avaient les Martiniquais à cette époque. Que la vie n’était pas facile tout les jours et que malgré cela,  José qui ne vivait qu'avec sa grand-mère et n'avait pas les moyens pour ses études supérieures, avait réussi à retourner a  Fort-de-France car il avait de bonnes capacités, et cela était grâce a sa grand-mère.

Infos pratiques:


Prix:6,50

Editions: Présence Africaine

Nombre de pages: 311

Disponibilité: CDI

Le Portugal, vu à travers Relévé de terre de José Saramago, par Adélia da Cruz.



Le Portugal à travers Relevé de terre, de José SARAMAGO



I/ Présentation de l'auteur et de l'oeuvre



José Saramago est un écrivain et journaliste portugais né en 1922 et mort en 2010.

Il est le seul Portugais décoré du Grand-Collier de l'Ordre de Sant'Iago de l'Épée qui est un ordre

de l'ancien ordre militaire au Portugal. A ce jour, José Saramago est l'unique auteur lusophone à avoir reçu le prix Nobel de littérature. Il est également détenteur du prix Camoes qui est le prix littéraire du monde lusophone le plus important.

L'écriture de José Saramago est faite de longues phrases, rythmées par de nombreuses virgules.


Ces phrases peuvent être vues comme une succession de phrases courtes où la virgule aurait remplacé le point. Elles comprennent aussi de nombreuses incises, qui sont autant de digressions à l'adresse du lecteur. Les dialogues eux-mêmes ne sont pas introduits classiquement par des guillemets ou des tirets, mais sont traités sous forme d'incises au coeur des phrases. L'absence d'alinéa donne à la page un aspect très dense.


Relevé de terre est paru en 1980. Il fut prix Nobel de la littérature en 1998. Relevé de terre est un texte révolutionnaire dans l'histoire de la littérature.

A travers Levantado do chao, qui est le titre original de Relevé de terre, Saramago nous raconte le quotidien , le mode de vie des portugais pendant la dictature Salzariste a travers l'exemple d'une famille d'agriculteurs portugais de l'Alentejo ( région aride du Portugal ) : les Mau-Tempo ( mauvais temps en portugais ). Ce roman dénonce des conditions de vie pénibles où la liberté
d'expression est interdite. Ce roman se passe pendant une des périodes les plus difficiles du Portugal : la période où Salazar était au pouvoir ( 1932 – 1970 ) . Ce roman dénonce un régime autoritaire.


II/ Présentation du pays comme il apparaît dans le roman Relevé de terre.

Ce roman nous présente le Portugal comme un pays autoritaire où la liberté d'expression est interdite. Les partis politiques de l'opposition sont constamment éliminés. Le gouvernement incite les habitants à participer à des conférences qu'ils organisent eux-mêmes pour dissuader les habitants de prendre parti d'un autre parti politique que celui de l'Union Nationale ( parti de
Salazar ) . Ceux qui adhérent à d'autres partis politique tel que le PCP ( Parti Communiste portugais) sont torturés.

Ce roman nous explique aussi que lorsque les patrons n'arrivent pas à se faire respecter par les employés, ils font appel à la garde Nationale Républicaine ( équivalent de la gendarmerie en France ) qui n'hésite pas à torturés les employés qui essayent de faire grève. Et quand la garde nationale Républicaine n'arrive pas à dissuader les employés de faire une grève, ils font intervenir
la PIDE qui est la police politique de l'État qui elle, n'hésite pas à tirer sur la foule.
La menace de partir au camp de TARRAFAL ( camp de concentration au Cap-Vert où étaient emmenés les prisonniers) est toujours présente. Le but est que, si quelqu'un y est emmener, il faut que ça serve d'exemple pour dissuader les autres de faire les mêmes fautes.
Les habitants sont obligés d'aller à l'Église car l'Église possède de nombreusespropriétés.
Par ailleurs, la devise du Portugal, pendant l'Estado Novo ( état nouveau en français; état mis en place par Salazar est "Dieu, famille et patrie".

III/ Présentation des habitants.


Pendant la dictature Salazariste, les habitant ont peu de libertés. Ils gagnent des sommes  médiocre pour des travaux compliqués, notamment dans agriculture ( 25 escudos, équivalent à 12 centimes).
Les enfants ne peuvent pas aller à l'école car elle coute trop chère. Ils demandent à leurs enfants  de travailler avec eux, chez leurs patrons.
Les repas sont très légers: ce sont des sardines avec du pains. La vie est chère et l'agent n'est pas suffisant.
Les libertés d'expressions sont interdites: les ouvriers n'ont pas le droit de faire grève sous peine d'être torturés ou d'être envoyer au camp de Tarrafal.

Les habitants tués par les gardes nationales Républicaines (GNR) ou par la PIDE sont nombreux.

Pour ne pas se trouver accusé de la mort d'un habitants, les GNR, font croire à des pendaisons alors que les victimes ont été assassinées comme c'est le cas de Germano VIDIGAL qui à été assassiné et à qui ce livre est dédiée. C'est aussi le cas de José ADELINO DOS SANTOS qui est la deuxième personne à qui ce livre est dédié. Il à été tué d'une balle dans le crâne par la PIDE lorsqu'il faisait une grève. Et ensuite la PIDE voulait obligér le docteur CORDO à emmener
José ADELINO DOS SANTO à l'hôpital en faisant passer la victime pour un blessé, chose qu'il a refusé.

Les habitant sont donc constamment surveillées par cet État autoritaire.

Les habitants vivent dans la peur, dans la misère pendant cette période de dictature qui fut très néfaste pour le Portugal.

IV/ Synthèse.


 Relevé de terre est un roman réaliste qui relate des conditions de vie difficiles des portugais difficiles pendant la dictature.

Les Portugais vivaient dans des conditions difficiles: la peur et la misère sont omniprésentes au cours du romans. Un volonté de changement est ressentie par les habitants pendant cette période néfaste. Changement qui n'aura lieu qu'en 1974, à la révolution des oeillets.
Cette période à empêché le Portugal de pouvoir se développer dans de bonnes conditions.
Aujourd'hui le Portugal est un pays démocratique où les libertés ne sont pas interdites et où le mode de vie est semblables à ceux des pays autres pays européen.

Nombre de pages : 361.
 

Éditeur :Seuil (27 septembre 2012)


Collection: CADRE VERT


Pris en librairie : 23€


Il peut être emprunté en bibliothèque.














 


Le Japon vu à travers Le fusil de chasse, de Yasushi Inoué, par jeanne Aquili.


Le Japon à travers Le fusil de chasse, de Yasushi Inoué.

 

Le fusil de chasse, est un romain épistolaire de l’écrivain japonais Yasushi Inoué (1907-1991), publié pour la première fois au Japon en 1949 et en France en 1963.

 

Ce court roman de 9O pages réunit trois lettres, écrites par trois femmes différentes, mais adressées au même homme. La première provient de la fille de sa maîtresse, la seconde de sa femme, et la dernière, de sa maîtresse, elle-même. Ce qu’il avait cru tenir secret pendant 13 ans se révèle connu de toutes. Une même histoire nous est racontée à travers ces trois points de vue différents. Le lecteur, au cours des lettres, découvrira les différentes facettes d’une liaison passionnée, dangereuse, et dramatique.

 

Yasushi Inoué a reçu en 1950 pour Le Fusil de chasse le prix Akutagawa, la récompense littéraire la plus prestigieuse du Japon.

 

Un aperçu du Japon

 

Malgré que le roman soit assez court, l’auteur nous présente un pays pudique où l’expression des sentiments est comme taboue. Ainsi, les personnages ne s’expriment et ne disent ce qu’ils ressentent aux autres qu’à travers des lettres. Le couple est par conséquent, assez complexe. Chaque sentiment étant intériorisé la communication et le dialogue se font difficilement.

Les mythes sont aussi très présents. A un passage du livre, le personnage principal dit « qu’en chaque être humain se cache un serpent blanc ». En effet, la légende du serpent blanc est très connue au Japon et revient souvent en sa littérature.

 

Mon avis

 

J’ai bien aimé ce livre. Je l’ai trouvé très poétique. L’écriture de Yasushi Inoué est simple et directe, ce n’est tout de même pas le style que je préfère. Mais j’ai aimé le fait qu’il ne se focalise pas sur une certaine période historique mais qu’il traite un sujet atemporel. Ce livre peut être conseillé à tout le monde de mon point de vue : il est facile et rapide à lire, et peut être interprété de différentes façons selon le lecteur.

Il est disponible au CDI et est en librairie au prix de 4 euros.

L'Inde, vue à travers La mousson de Louis Bromfield, par Théa Mangatal.


L'Inde et la société indienne à travers La mousson de Louis Bromfield

I/ Introduction

Louis Bromfield est un auteur américain ayant séjourné aux Indes. Il s'est inspiré de ce voyage pour son roman La mousson ,  publié en 1937, parue 1987 en France.

Son roman commence en 1936 à Ranchipur en Inde. La mousson tarde, le terre s'assèche; récoltes et végétations ne poussent plus.

On suit le destin de différents personnages qui vivent ou séjournent à Ranchipur, parmi eux le Maharaja et sa femme la Maharani, les dirigeants de Ranchipur, et des colons comme Lord Ransom et les familles Smiley er Simon. Quand certains luttent pour la libération de l'Inde, d'autres cherchent à en tirer profit. Mais lorsque La mousson arrive et inonde Ranchipur, Hindoues et colons s'allient pour contrôler l'avancée de l'eau et la propagation du choléra.

II/  Le pays

Louis Bromfield décrit un  pays riche (végétation luxuriante, grande étendu de terre) mais inexploité par les hindoues qui laissent les colons s'approprier leur richesse. L'Inde est un vaste territoire où sont parlés différents dialectes et pratiquées différentes religions ce qui maintient les communautés indiennes séparées et donc moins fortes que si elles s'unissaient. La végétation  de l'Inde nous donne une vision exotique de ce pays bien que dangereux à cause des animaux sauvages qui y vivent comme les fauves et les serpents.

La mousson est un vent qui souffle six mois dans un sens et six mois dans l'autre, la mousson d'été apporte des pluies de l'océan sur le territoire indien.

Le livre est séparé en deux parties, la mousson intervient dans cette deuxième partie en faisant déborder les eaux d'un fleuve qui inonde Ranchipur. On comprend que les indiens dépendent de la mousson nécessaire à leurs cultures. Louis Bromfield se sert de la mousson pour abattre les barrières qui séparent colons et indiens. Ranchipur est une ville pauvre de l'Inde où la famine n'est pas étrangère, c'est une ville ancrée dans ses croyances qui l'empêchent d'évoluer.

III/ Les habitants de l'Inde

Ce roman donne deux visions de l'Inde radicalement différentes.

Celle de ceux qui espèrent assister au réveil d'une nation forte et à l'indépendance de l'Inde et celle de ceux qui détestent l'Inde son climat et ses habitants.

En général les Indiens sont décris comme un peuple pacifiste qui laisse les colons s'emparer de leurs richesses. On découvre les  mœurs des hindous, leur croyance pour les animaux sacrés ainsi que le système de castes qui les différencient. Parmi ces castes on distingue les bunyas, les intouchables et les brahmanes. Chaque classe correspond à une catégorie de métier.

Les hindous dont on suit le  destin ont des personnalités fortes, ils sont les acteurs du réveil de l'Inde. La Maharani a un caractère prononcé; elle impose le respect à son peuple, aux colons et aux hommes. Ses décisions sont appliquées . Après le décès de son mari elle prend la tête des opérations pour dégager l'eau de Ranchipur. Elle règle les conflits qui opposaient indiens et colons afin qu'ils travaillent ensembles.

IV/ L'histoire et le style de l'auteur

J'ai trouvé l'histoire intéressante car elle est très réaliste. Je trouve que l'auteur donne un peu trop souvent son opinion sur les personnages ou le contexte historique du récit. Les phrases sont un peu longues et le style un peu vieilli mais cela n'enlève rien à l'intérêt de l'histoire.

Synthèse

Ce livre m'a été conseillé par ma mère c'est un livre de 700 pages ce qui  permet de donner un bon rendu de la diversité de l'Inde. Grâce à ce roman choral, Louis Bromfield donne différents points de vue sur l'Inde  à travers de nombreux personnages. C'est une étude de la société indienne sous l'empire colonial. Louis Bromfield prend partie pour les indiens et présente leur mode de vie le système de caste principale cause des inégalités sociales, leurs croyance et les difficultés que leur impose la mousson.

 
Info pratique sur le livre

Prix: 11,79

Editions: Le livre de poche

Nombre de pages: 695

Disponibilité: la  bibliothèque de saint Maur, le CDI du lycée.

L'Egypte vue à travers L'immeuble Yacoubian de Alaa El Aswany, par Alexis Benloulou


L’Egypte et ses habitants à travers L’immeuble Yacoubian  de Alaa El Aswany


1.Présentation

L’écrivain :  Alaa El Aswany est né le 26 mai 1957 en Egypte. Dentiste de formation, il exerce son métier au Caire, notamment dans l’immeuble Yacoubian où son père pratiquait déjà comme avocat, avant de devenir célèbre en tant qu’auteur. Il parle plusieurs langues. Après un séjour aux Etats-Unis, où il a suivi ses études, il publie un premier recueil de nouvelles, immédiatement remarqué. Egalement journaliste, écrivant sur la littérature, la politique, les questions sociales pour des journaux égyptiens.

 

Son premier roman L’immeuble Yacoubian , sort en 2002, publié en français en 2006. Le livre s’est répandu dans le monde arabe et une adaptation au cinéma sort l’été 2006.

 

Encouragé par le succès, il écrit un nouveau roman Chicago , récit de la vie d’émigrés égyptiens sur le territoire américain. Puis à nouveau, il interroge son identité et ses racines dans le roman « j’aurais voulu être un égyptien » paru en 2009.


   



Alla El Aswany dessine un portrait riche et foisonnant de la société égyptienne tout en s’engageant pour le développement de la démocratie et la liberté. Il a participé aux rassemblements de la place Tahrir au moment de  « la révolution égyptienne ».

 

Résumé du livre :  construit en 1934, en plein cœur du Caire, par le milliardaire arménien, Yacoubian, l’immeuble qui porte son nom est un véritable personnage du roman. Il est prétexte à raconter l’histoire égyptienne du 20ème siècle. Dans les escaliers se croisent, s’ignorent, se débattent les destins tourmentés de divers personnages. On y respire la vie et les odeurs du Caire. C’est une galerie de portraits hauts en couleurs, riches, pauvres, bons, méchants, mélange cosmopolite. On est confronté aux maux de la société égyptienne contemporaine.

2. Le pays :L’Egypte tel qu’il apparait à travers le roman


L'immeuble Yacoubian est le symbole de l'ancienne classe dominante de l'ère Nassérienne, mais l'ordre économique mis en place s'est écroulé la livre égyptienne s'effondre ainsi que le prix du pétrole. Le nouveau président égyptien Moubarak doit faire face. L'Egypte profite de son engagement dans la guerre du golfe. les etats-Unis effacent une partie de la dette mais l'état est pauvre et la corruption le gangrène. Les fonctionnaires sont mal payès. L'économie moribonde mène les jeunes à faire le choix de la débrouille ou à se tourner vers un islamisme radical. l'absence de démocratie force à réprimer toute protestation.


3. Les habitants à travers le roman



Dans le livre, une palette très riche des habitants est représentée.

Zaki, nostalgique de l’ancien régime car son statut social s’est effondré.

Hatem, journaliste homosexuel, dans une société qui interdit le respect de l’amour.

Taha, fils du gardien de l’immeuble qui va évoluer vers un islam intégriste après avoir été torturé et violé suite à une arrestation pour manifestation. On y voit là la répression policière et l’ombre inquiétante de Moubarak.

Azzam, homme d’affaires, parvenu grâce au trafic de drogue.

Boussaina, jeune fille honnête au départ, qui pour subvenir

 à ses besoins finit par accepter certains compromis.

Soad qui joue le rôle de la femme comblée et modèle en acceptant le mariage avec Azzam afin de subvenir aux besoins de son fils. Mais elle va souffrir de l’interdiction de voir son fils .Et lorsqu’elle sera enceinte d’Azzam il la fera avorter de force.

Le livre nous montre une société permissive mais aussi extrémiste.

La dernière scène apporte malgré tout une note optimiste. Boussaina épouse Zaki par amour et le livre se termine par une fête.

 

4 .Style de l’auteur 

 

Alaa El Aswany utilise une grande liberté de ton. Sa forme d’écriture romanesque rappelle le réalisme social à la Zola ou Balzac.


Il nous montre que chacun peut voir autour de lui, mais la littérature est là pour rendre visible.






5 .Conclusion


 

J’ai toujours été attiré par l’histoire de l’Egypte. Je trouve ce pays fascinant déjà par son patrimoine historique, la construction des pyramides, les pharaons …Lire un livre qui parlerait de l’Egypte du 20ème siècle m’a fortement attiré. L’immeuble Yacoubian  se lit facilement. L’intrigue tient en haleine. Les personnages sont attachants et divers. Ce livre nous fait mieux comprendre la tournure des évènements actuels en Egypte.



 


Informations pratiques :



Collection « Babel » livre de poche.

Actes Sud 2006

Traduit de l’Arabe (Egypte) par Gilles Gauthier

325 pages

Prix : 8 euros 50

La Corée du nord vue à travers Des amis de Baek Nam-Ryong, par Danaé Madec.

 

La Corée du Nord et ses habitants

 

à travers Des amis, de Baek Nam-Ryong

  

I- Présentation

 

Des amis est un roman de Baek Nam-Ryong paru en 1988 en Corée du Nord, sous la dictature de Kim Il-Sung. Il faudra attendre 2011 pour que ce roman parvienne en France.

 

 Baek Nam-Ryong est né en 1949. Il travaille dix ans en usine avant de faire des études de littérature à la faculté Kim Il-Sung. Il publie sa première nouvelle en 1979. Depuis, Bark Nam-Ryong écrit beaucoup et compte à son actif une vingtaine d’oeuvres dans lesquelles il préfère se pencher sur des existences ordinaires plutôt que de raconter des aventures héroïques.

 

 Résumé du roman : L’histoire commence lorsqu’un juge chargé des affaires de divorce, nommé Jong Jin-Woo, reçoit Soon-Hwi, une cantatrice célèbre dans la région, qui veut obtenir le divorce. Pour comprendre les raisons de cette demande et ce qui l’a poussée à en arriver là, Jong Jin-Woo va enquêter sur l’histoire du couple de Soon-Hwi à partir du jour où elle a rencontré son mari, Sok-Chun. En essayant de résoudre cette affaire et de sauver ce couple qui autrefois s’aimait, Jong Jin-Woo va se remettre en question et soulever des problèmes de société, l’institution du mariage, l’avenir des enfants après le divorce, la place du travail dans la vie de famille.

 

II- La Corée du Nord à travers l’oeuvre

 

 La vision du pays à travers ce roman est plus sociale que géographique. On nous parle de façon anecdotique de certaines régions peu fertiles, mais on découvre surtout l’organisation sociale du pays. L’auteur nous montre un gouvernement qui est apprécié, des habitants qui travaillent pour leur pays dans un effort commun. Les études y sont accessibles pour tous, un important budget est réservé aux innovations afin de mettre en avant la recherche. Le divorce est autorisé mais peut être refusé, même si les deux partis le demandent. Seul un juge, après une enquête, décidera si le divorce est recevable ou non.

 

Baek Nam-Ryong noux décrit un pays évolué et moderne, et nous donne une vision qui diffère de celle qu’on a généralement de cette dictature.

 

III- Les habitants à travers l’oeuvre

 

Ce roman nous montre la vie quotidienne des Nord-Coréens. On découvre une vision très communiste de la vie en société. Tout le monde s’appelle «camarade», rien n’est secret et lorsque quelqu’un fait quelque chose de mal, tout le monde parle de lui, le critique et le juge. Par exemple, Soon-Hwi, qui a demandé le divorce et néglige ses devoirs d’épouse, est mal vue par ses voisins et mise à l’écart.

 

D’autre part, les valeurs morales des Nord-Coréens sont très strictes et exigeantes. Il faut être modeste, discret, respectueux, poli... La vanité est très critiquée et est considérée comme le pire des défauts. Il ne faut pas penser que pour soi, mais pour l’ensemble de la communauté. Il ne faut pas non plus avoir trop d’ambition. Par exemple, dans ce roman,  quand Sok-Chun, le mari de Soon-Hwi, reçoit un vase et un diplôme pour son invention (récompenses dérisoires par rapport à son travail), il ne dit rien. Sa femme le critique, disant qu’il devrait réclamer plus, mais il lui répond : «La fierté discrète est plus distinguée que l’honneur ou l’argent.»

 

La vision nord-coréenne de la famille serait considérée comme «dépassée», «non-évoluée» et machiste en France. En effet, la femme doit s’occuper des enfants, de la maison, de toutes les tâches ménagères. Pour faire plaisir à son mari, elle doit laver sa chemise pour qu’il soit propre et distingué face aux autres. Une bonne femme doit se taire et endurer la mauvaise humeur de son mari. Certaines personnes âgées vont même jusqu’à comparer le choix d’une femme à l’achat de bétail dans un marché. Mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, il existe des familles où les femmes ont leur mot à dire et peuvent se disputer avec leur mari et où les hommes s’occupent de la maison pendant que leur femme travaillent. Ces hommes sont critiqués par les autres et décrits comme des hommes faibles, mais ils existent.

 

Les Nord-Coréens sont très pudiques, surtout dans leurs relations amoureuses. Quand ils se font la cour, ils se parlent peu et par non-dits, ne disent pas de but en blanc ce qu’ils pensent. Ils se prennent rarement la main, de demandent la permission pour se prendre dans les bras, même s’ils se marient le jour même. Une fois mariés, ils continuent à se vouvoyer.

 

Le travail est considéré comme très important dans leur vie, certains se sacrifient pour leur travail et donc leur pays.

 

IV- L’histoire et le style de l’auteur

 

L’histoire en elle-même est plutôt classique, c’est une histoire d’amour avec une fin peu surprenante. Il n’y a pas vraiment de suspens ou de rebondissement, mais ce n’est pas le but recherché par l’auteur. C’est une histoire de vie, simple, calme, agréable à suivre.

 

Le style de l’auteur quant à lui est très poétique dans les descriptions de paysages mais simple et un peu répétitif quand il parle de la vie des personnages.

 

 IV- Conclusion

 

J’ai voulu lire ce livre afin de découvrir la Corée du Nord qui est un pays très fermé à cause de la dictature. Il m’a permis de découvrir un pays plus tolérant vis-à-vis de la femme que je ne le pensais, bien que le sexisme soit très présent. J’ai aussi découvert une société bien organisée, qui met à la porté de tous les études et valorise le travail de ses habitants. Toutefois, le roman a été publié il y a une vingtaine d’années, on peut se demander si depuis la vie en Corée du Nord n’a pas changé. D’autre part, l’auteur semble ne pas être objectif et il faut rester critique, il peut s’agir d’une vision erronée, embellie.

 

 

 

 

 

Informations pratiques

 

édition : Actes Sud         

 

prix : 22 € 20

 

nombre de pages : 245   

 

disponible au CDI

 

  

 

 

 

La Chine, vue à travers Mort d'une héroïne rouge de Qui Xiaolong, par Arthur Pot.


La Chine et ses habitants vus par Qui Xiaolong par le biais du roman Mort d'une héroïne rouge.

 

1)          Présentation

Qui Xiaolog est né à Shanghai en Chine en 1953. La révolution culturelle commence en 1966 alors qu'il est à l'école primaire. Son père, qui est la cible des gardes rouges, est alors accusé d'être un capitaliste et Qiu sera interdit d'école. Il arriva quand même à étudier la littérature anglo-américaine, et appris seul l'anglais. Après quoi, il décida de partir étudier aux Etats-Unis, où il a écrit ses romans (en anglais) et y réside actuellement.

L'œuvre Mort d'une héroïne rouge, se déroule à Shanghai (lieu de naissance de l'auteur) en 1990, où le corps d'une jeune femme sans vie est découvert dans un canal non loin de la ville. Pour l'inspecteur Chen, cette affaire va se compliquer lorsqu'il découvre que ladite femme était une communiste exemplaire.

Qui a bien pu assassiner cette femme ? L'histoire va très vite se transformer en une affaire politique entre les défenseurs du communisme et les tenants d'une évolution de la société Chinoise.

   
2)        Pays

L'œuvre décrit donc la Chine du nord étant donné que l'action se passe à Shanghai. Shanghai, tel qu'elle est décrite dans le roman est une ville dans laquelle on n’est pas trop dépaysé.

En effet, Shanghai est une grande ville et l'histoire ainsi que le décor casse les à prioris de la Chine comme étant un pays voué à la riziculture ou à l'élevage.

Outre le descriptif des paysans ainsi que des lieux, Mort d'une héroïne rouge se focalise surtout sur l'aspect politique de la Chine dans les années 90. En effet, à cette époque, le communisme était de vigueur en Chine, et l'assassinat d'une communiste exemplaire va avoir de lourdes conséquences. Nous, lecteur, devons prendre place dans le roman entre les communistes et les évolutionnistes. Le récit étant récent, les événements politiques ainsi que l'image du régime nous font comprendre que cette situation est proche.
 

3)        Habitants

Le roman décrit également les Chinois ainsi que la communauté Chinoise à travers cette affaire politique. Bien que la Chine ne soit pas le pays le plus proche, et bien que nous ayons beaucoup de différences, la communauté est décrite de manière a faire paraitre une image "normale" du mode de vie auquel ils sont habitué.

 Pour conclure, je dirais qu'un pays comme la France ou autre est quasiment identique à la Chine, sauf pour ce qui est de la politique, qui ici a le rôle d'un pilier majeur dans la possible évolution politique de la Chine.

 
Informations :

Editions : Points

Prix :8€

Nombre de pages : 501

Facile à trouver en librairie

L'Afghanistan vu à travers Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini , par Eugénie Le Lagadec.


L'afghanistan et les afghans d'après Les cerfs-

volants de Kaboul  de Khaled Hosseini

 

1-Oeuvre et auteur

 

Les cerfs-volants de Kaboul est un roman de Khaled Hosseini de 406 pages de la maison d'édition Edition 10/18. Il paraît en 2OO3 au Etats-Unis et après avoir eu un grand succès il est adapté au cinéma par Marc Foster en 2008. En 2011 il ressort sous forme de roman graphique dessiné par Fabio Celoni et Mirka Andolfo. Après sa parution en 2003 il a été traduit en 70 langues et vendu à plus de 15 millions d'exemplaires dans le monde.

 

Khaled Hosseini est né en 1965 à Kaboul capital de l'Afghanistan, il est le fils d'un diplomate et d'une professeur de farci, langue officiel de l'Afghanistan et d'histoire. En 1980 sa famille fuit le pays de l'invasion soviétique et obtient le droit d'asile au Etats-Unis. Ils s'installent en Californie. En 2007 Il créait « Khaled Hosseini Fundation » qui vient en aide aux immigrés afghans.

 

L'histoire est racontée par Amir un jeune pachtoune qui est né à Kaboul et y a grandi avec son serviteur et meilleur ami chiite, Hassan. Amir vécut pendant 18 ans à Kaboul avec son père avant de partir pour les Etats-Unis en 1981 pour fuir l'invasion Russe. Mais 20 ans plus tard un appel de l'Afghanistan fait ressurgir son passé.

 

2-Le pays

 

Le roman commence en Afghanistan alors que Amir et Hassan sont encore enfants, C'est en 1971 sous le règne de Mohammed Zaher. Toute la durée de son règne et une période calme pour l'Afghanistan. Mais en 1973 le beau frère et cousin du roi Zaher, Mohammed Daoud Khan monte un coup d'Etat contre lui et s'empare du pouvoir. Il instaure une république monarchique. C'est dans cette période qu'arrive l'élément déclencheur de l'histoire. En 1978 Mohammed Daoud Khan est assassiné lors d'un nouveau coup d'état pro-communiste qui fit 1 millier de victimes. Pendant ce temps des guérillas prennent une grande partie du pays excepté Kaboul. En 1979 l'armée soviétique envahi le pays il s'effondre en 1992, entre 1984 et 1986 on compte environ 4,5 millions de réfugiés en Iran et au Pakistan. Les talibans prennent le pouvoir, au début acclamé comme des sauveurs, les habitants comprennent vite leur erreur les talibans font régner un état de terreur sur tout le pays.

 

3-Les habitants

 

En Afghanistan la religion islamique et omniprésente sachant que 99% des Aghans sont musulmans. Sur le drapeau afghan on voit d'ailleurs la couleur verte, couleur qui représente la religion islamique. Les musulmans sont séparés en plusieurs partie selon leur pays d'origine ou leur façon de pratiquer la religion. En Afghanistan il y en a deux sortes: les pachtounes et les chiites. Les pachtounes étant majoritaires environ 80%  des Afghans, ils réduisent les chiites à faire les travaux les plus dur et les plus déshonorants. Ils ne peuvent pas se marier avec des pachtounes et en général ils les servent. Dans le roman le serviteur d’Amir est chiites alors que lui est pachtoune. Après avoir passé 20 ans aux Etats-Unis Amir revient pour aller chercher le fils d'Hassan qui est devenu un esclave chez les talibans.

Sous le régime talibans les afghans n'ont aucune liberté, la condition des femmes est catastrophique, elles doivent rester à la maison et n'ont pas d'accès à l'éducation et elles doivent restaient soumises aux hommes. Pendant cette période les talibans font respecter la charia très strictement. Comme on le voit dans le livre lorsque pendant la mi-temps d'un match de foot une femme et un homme se font lapider pour avoir commis un adultère. La charia est un système politique où la loi de l'état est censée être la pure application à la société des prescriptions du coran.

 

 

 

3-Mon avis

 

Le roman est très bien écrit, le lecteur n'est pas perdu du tout dans les différents conflits politiques présent dans l'oeuvre. Khaled Hosseini a un style d'écriture simple qui fait bien comprendre les évènements importants de l'oeuvre.

J'ai beaucoup aimé ce roman il m'a appris pleins de chose sur l'Afghanistan et ses habitants et l'intrigue de l'histoire est très intéressante même si elle arrive un peu tard dans le récit.