L'afghanistan et les afghans d'après Les cerfs-
volants de Kaboul de Khaled Hosseini
1-Oeuvre et auteur
Les cerfs-volants de Kaboul est un roman de Khaled Hosseini de 406 pages de la
maison d'édition Edition 10/18. Il paraît en 2OO3 au Etats-Unis et après
avoir eu un grand succès il est adapté au cinéma par Marc Foster en 2008. En
2011 il ressort sous forme de roman graphique dessiné par Fabio Celoni et Mirka
Andolfo. Après sa parution en 2003 il a été traduit en 70 langues et vendu à
plus de 15 millions d'exemplaires dans le monde.
Khaled
Hosseini est né en 1965 à Kaboul capital de l'Afghanistan, il est le fils d'un
diplomate et d'une professeur de farci, langue officiel de l'Afghanistan et
d'histoire. En 1980 sa famille fuit le pays de l'invasion soviétique et obtient
le droit d'asile au Etats-Unis. Ils s'installent en Californie. En 2007 Il
créait « Khaled Hosseini Fundation » qui vient en aide aux immigrés
afghans.
L'histoire
est racontée par Amir un jeune pachtoune qui est né à Kaboul et y a grandi avec
son serviteur et meilleur ami chiite, Hassan. Amir vécut pendant 18 ans à
Kaboul avec son père avant de partir pour les Etats-Unis en 1981 pour fuir
l'invasion Russe. Mais 20 ans plus tard un appel de l'Afghanistan fait
ressurgir son passé.
2-Le pays
Le
roman commence en Afghanistan alors que Amir et Hassan sont encore enfants,
C'est en 1971 sous le règne de Mohammed Zaher. Toute la durée de son règne et
une période calme pour l'Afghanistan. Mais en 1973 le beau frère et cousin du
roi Zaher, Mohammed Daoud Khan monte un coup d'Etat contre lui et s'empare du
pouvoir. Il instaure une république monarchique. C'est dans cette période
qu'arrive l'élément déclencheur de l'histoire. En 1978 Mohammed Daoud Khan est
assassiné lors d'un nouveau coup d'état pro-communiste qui fit 1 millier de victimes.
Pendant ce temps des guérillas prennent une grande partie du pays excepté
Kaboul. En 1979 l'armée soviétique envahi le pays il s'effondre en 1992, entre
1984 et 1986 on compte environ 4,5 millions de réfugiés en Iran et au Pakistan.
Les talibans prennent le pouvoir, au début acclamé comme des sauveurs, les
habitants comprennent vite leur erreur les talibans font régner un état de
terreur sur tout le pays.
3-Les habitants
En
Afghanistan la religion islamique et omniprésente sachant que 99% des Aghans
sont musulmans. Sur le drapeau afghan on voit d'ailleurs la couleur verte,
couleur qui représente la religion islamique. Les musulmans sont séparés en
plusieurs partie selon leur pays d'origine ou leur façon de pratiquer la
religion. En Afghanistan il y en a deux sortes: les pachtounes et les chiites.
Les pachtounes étant majoritaires environ 80%
des Afghans, ils réduisent les chiites à faire les travaux les plus dur
et les plus déshonorants. Ils ne peuvent pas se marier avec des pachtounes et
en général ils les servent. Dans le roman le serviteur d’Amir est chiites alors
que lui est pachtoune. Après avoir passé 20 ans aux Etats-Unis Amir revient
pour aller chercher le fils d'Hassan qui est devenu un esclave chez les talibans.
Sous
le régime talibans les afghans n'ont aucune liberté, la condition des femmes
est catastrophique, elles doivent rester à la maison et n'ont pas d'accès à
l'éducation et elles doivent restaient soumises aux hommes. Pendant cette
période les talibans font respecter la charia très strictement. Comme on le
voit dans le livre lorsque pendant la mi-temps d'un match de foot une femme et
un homme se font lapider pour avoir commis un adultère. La charia est un système
politique où la loi de l'état est censée être la pure application à la société
des prescriptions du coran.
3-Mon
avis
Le roman est très bien écrit, le lecteur n'est pas
perdu du tout dans les différents conflits politiques présent dans l'oeuvre.
Khaled Hosseini a un style d'écriture simple qui fait bien comprendre les
évènements importants de l'oeuvre.
J'ai beaucoup aimé ce roman il m'a appris pleins de
chose sur l'Afghanistan et ses habitants et l'intrigue de l'histoire est très
intéressante même si elle arrive un peu tard dans le récit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire