jeudi 4 avril 2013

La Martinique, vue à travers la rue Case-Nègres de Joseph Zobel, par Laëticia Dos Santos


La Rue Cases-Nègres,

de Joseph Zobel


I-Présentation


La rue Cases-Nègres est un roman autobiographique de Joseph Zobel. Joseph Zobel né le 26 avril 1915 à Rivière-Salée en Martinique et mort le 17 juin 2006 à Alès , est un romancier et poète martiniquais , considéré comme l'un des auteurs les plus significatifs de la littérature antillaise . Né dans un foyer martiniquais très modeste, il tire de son enfance un roman , La Rue Cases-Nègres qui est là où il habite dans l'histoire, et qui a été porté à l'écran pas Euzhan Palcy en 1982.

L'action du roman se déroule en Martinique dans les années 1930. Il est paru en 1950 et raconte le quotidien d'un enfant noir nommé José, qui découvre l'école , et de sa grand-mère surnommé M'man Tine dans les plantations de canne à sucre.

II- Pays


A travers ce roman on peut voir que dans les années 1930 la Martinique était loin d'être celle que l'on connaît maintenant.

Le travail est très dur dans les plantations de canne à sucr , où les békés exploitent la main d'oeuvre agricole dans les champs de canne à sucre.

Les études sont chères, la grand-mère de José sue sang et eau dans la plantation pour que son petit-fils puisse faire des études et partir pour Fort-de-France avec une bourse.

Historiquement parlant, la société martiniquaise est jeune. L'abolition de l'esclavage ayant eu lieu en 1848, sa structuration réelle en incluant toutes ses composantes remonte à peine à la fin du 20ème siècle et du 2ème siècle. Aussi, la présence de l'histoire est bien réelle et en avoir une connaissance, même dans ses grandes lignes, apparaît comme un des traits essentiels au visiteur qui souhaite cerner et comprendre le contexte de l'environnement qui s'offre à lui .

III - Les habitants de la Martinique


Le roman montre que les enfants des années 1930 en Martinique,  aimaient apprendre à l'école, mais n'avaient pas tous la chance de pouvoir y aller. José lui,  était espiègle, mais il adorait l'école et connaissait  bien le précepte de son maître d'école pour qui l'instruction est « la clé qui, après la fin de l'esclavage, ouvre la seconde porte de notre liberté ».

En Martinique, il y avait une colonie appelés les békés ou colons , qui était mal vus par les autres et assez rejetés . C'est même pour cela qu'un ami a José,  nommé Léopold se fera arrêter par la suite , pour avoir été fils de békés.

IV - Histoire et style de l'auteur .


J'ai bien aimé l'histoire car elle était assez facile à comprendre comme l'écriture de l'auteur . Et elle était aussi très intéressante et réaliste.


V- Synthèse


Ce livre m'a appris les difficultés qu’avaient les Martiniquais à cette époque. Que la vie n’était pas facile tout les jours et que malgré cela,  José qui ne vivait qu'avec sa grand-mère et n'avait pas les moyens pour ses études supérieures, avait réussi à retourner a  Fort-de-France car il avait de bonnes capacités, et cela était grâce a sa grand-mère.

Infos pratiques:


Prix:6,50

Editions: Présence Africaine

Nombre de pages: 311

Disponibilité: CDI

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